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Message par RAJA Lun 3 Mai - 8:44

Six ratios pour évaluer vos actions

Par Ryadh Benlahrech, le 3 mai 2010


Vous avez des difficultés à vous y retrouver parmi la multitude de chiffres publiés par les entreprises.

Pas d’inquiétude, vous pouvez ignorer beaucoup de ces données secondaires, pour vous concentrer sur certains ratios essentiels. Ceux-ci permettent d’évaluer l’action et les perspectives de croissance d’une valeur.

Voici les six clés pour investir au mieux dans un titre.

Le PER, oui mais encore…

La première étape s’appelle le PER. Le price earning ratio reflète les bénéfices futurs de l’entreprise.

Il est obtenu en divisant le dernier cours de Bourse par le bénéfice net par action (le BNPA est calculé en divisant le résultat net par le nombre d’actions).

Si le prix actuel de l’action A est de 10 euros et que le BNPA est de 1 euros, le PER sera alors de 10. Cela signifie que le titre se négocie 10 fois les bénéfices futurs de l’entreprise.

Ce ratio est un bon moyen de juger si une action est chère ou pas. Plus ce chiffre est élevé, plus vous payez cher les bénéfices à venir de l’entreprise. Avant d’acheter une action, il faut le comparer avec l’évolution des PER des autres entreprises du secteur.

Or les profits d’une société ne sont pas constants d’une année à l’autre. Plus la croissance des bénéfices est rapide, plus vous serez enclin à payer cher pour des revenus futurs.

Si le PER d’une société est faible en comparaison des bénéfices attendus, il faudra y regarder de plus près en utilisant le PEG, ou le price/earnings to growth ratio. Ce ratio s’obtient en divisant le PER par le taux de croissance.

Reprenons notre exemple : l’entreprise A a un taux de croissance de 15% et un PER de 10, son PEG est donc de 0,67. Vous pouvez l’acheter car elle est considérée comme bon marché

Soyez vigilant sur les actions dont le PER est supérieur au double du taux de croissance.

Du bon usage du dividende

Les dividendes correspondent à la rémunération des actionnaires, mais ils sont souvent délaissés dans le cadre du stock-picking. Pourtant, ils sont absolument vitaux pour s’assurer d’un investissement fructueux (voir MoneyWeek no 67).

Le taux de rendement de l’action s’obtient par le rapport entre le dividende et le cours actuel de Bourse. Il permet donc d’exprimer le dividende distribué en fonction du pourcentage du cours de l’action. Avec ce ratio, il est facile de comparer le rendement entre plusieurs titres.

Un rendement est jugé intéressant lorsqu’il procure des revenus réguliers à votre investissement.

Autre évaluation possible, le taux de couverture s’obtient en divisant le BNPA par le dividende par action.

Ce ratio représente la capacité d’une entreprise à verser des dividendes à ses actionnaires, en dehors des bénéfices gagnés. La couverture représente la quantité de revenus disponibles pour couvrir le dividende ordinaire.

Vous retrouverez cette information dans le compte de résultats de l’entreprise. Plus ce taux est élevé, plus il augmente la probabilité de répéter le versement du dividende annuel.

Pour passer des nuits paisibles, une couverture d’au moins 1,5 fois est recommandée ; l’idéal serait une couverture de 2 fois ou plus, ce qui est difficile à trouver.

Différenciez le bon du mauvais endettement

Faire de la dette, c’est utile pour financer son activité, à condition de ne pas traîner un boulet trop handicapant. Les financiers utilisent le gearing (coefficient d’endettement), afin d’évaluer le niveau d’endettement d’une société : c’est un bon indicateur du taux de risque contenu dans le bilan.

Ils calculent le ratio entre les dettes financières à moyen et à long terme et les capitaux propres.

Au-delà de 1, c’est mauvais signe. Reprenons notre exemple de l’entreprise A : elle a un endettement de 50 millions d’euros et une capitalisation boursière de 150 millions d’euros. Son coefficient d’endettement est alors de 0,33. Elle sera donc beaucoup plus vulnérable en temps de crise par rapport à une entreprise qui aurait un ratio d’endettement seulement égal à 0,1.

Evidemment, ce coefficient varie en fonction des secteurs d’activité. Il est donc à comparer avec la moyenne du secteur concerné. Privilégiez tout de même les sociétés qui sont faiblement endettées par rapport à leurs concurrentes.

Pour un investisseur averti, il est important de savoir si une entreprise peut payer les intérêts de sa dette. Le ratio de couverture des taux d’intérêt s’obtient en divisant les bénéfices avant le paiement des intérêts par les coûts relatifs aux taux d’intérêt. Ces données financières figurent également dans le compte de résultats.

Pour obtenir la meilleure note possible (le fameux AAA) de la part des agences de notation, une société doit pouvoir couvrir ses taux d’intérêt au moins 10 fois.

Redécouvrez ce ratio revenu à la mode : le PBR

Le price to book ratio (PBR) compare la valeur de marché de l’entreprise (capitalisation boursière) avec sa valeur comptable.

Reprenons notre entreprise A. Elle comptabilise 100 millions d’euros d’actifs dans son bilan et 75 millions d’euros de dettes.

Sa valeur comptable est donc de 25 millions d’euros. S’il y a 10 millions d’actions ordinaires, chacune d’elle aura une valeur comptable de 2,50 euros. Si le cours de l’action est de 5 euros, le PBR sera alors égal à 2 (5/2,5).

Avec un PBR de 1 ou moins, une action est bon marché, mais, avec un PBR supérieur à 2, le risque de surpayer un titre est élevé.

Ce ratio est pertinent pour les entreprises qui ont beaucoup d’actifs tangibles, comme les sociétés d’investissement.

Ces six indicateurs vous donnent les clés pour vous forger un avis sur une valeur boursière. Néanmoins, il reste toujours des facteurs subjectifs qui entreront en ligne de compte.

Rien ne peut remplacer une équipe dirigeante compétente. Ce facteur humain est très important, car c’est lui qui contribuera aux performances et à la pérennité de l’entreprise.
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